Pétition : "Nous voulons avoir notre mot à dire sur l'Europe !" (Appel 13 décembre, Belgique)

Publié le par Antoine Lefran

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Nous voulons avoir notre mot à dire sur l'Europe ! 

Le Traité de Lisbonne reprend l'essentiel de la Consitution pour l'Europe

En 2005, 54,58% des Français et 61,54% des Hollandais se sont exprimés contre le « Traité établissant une Constitution pour l’Europe ». L’Espagne et le Luxembourg ont voté pour. Après deux ans d’un silence assourdissant, les chefs d'État et de gouvernement européens se sont mis d'accord en juin 2007 au sujet du Traité modificatif (maintenant appelé "Traité de Lisbonne" du 13 décembre 2007) qui reprend l’essentiel de la Constitution pour l'Europe. Ils ont par ailleurs manifesté leur intention d’éviter toute possibilité légale d’organiser des référendums au sujet de ce Traité.

Il est particulièrement alarmant que les dirigeants politiques européens redoutent le jugement de la population. Le texte qui a été rejeté en 2005 lors du référendum dans deux des six États membres à l’origine de l’Europe doit maintenant être apparemment ratifié par les Parlements dans les plus brefs délais, sans trop d'information et sans un débat contradictoire.

Une majorité très large de la population souhaite s’exprimer

L'intérêt du public sur les développements au niveau européen se trouve en contradiction totale avec l'attention minimale que les médias consacrent à ce thème. Pourtant, il se dégage des sondages d'opinion dans tous les États membres, qu’une majorité très large de la population souhaite s’exprimer sur le Traité de Lisbonne.

En outre les référendums de 2005 ont montré que dès que le citoyen a l’occasion de s’exprimer, un solide intérêt de la population est bien présent. La stratégie à peine voilée des leaders politiques européens qui consiste à éviter coûte que coûte un large débat public au sujet du traité de Lisbonne est totalement perpendiculaire à la rhétorique au sujet de la démocratie qu’ils déversent sur la population de l'Europe.

Débat public et intérêt historique

C’est précisément cette attitude aussi bien anxieuse qu'arrogante, qui entretiendra la méfiance de la population sur chaque projet européen et engendrera des dommages à long terme.

Au niveau des Etats membres, seules des consultations populaires visant à préparer la décision politique peuvent inverser ce courant. Cette méthode est la seule qui peut lancer le débat public de première nécessité et en même temps créer un intérêt historique pour la Constitution européenne (quel que soit son nom). 

Consultation populaire

Nous faisons donc un appel au nouveau gouvernement fédéral, aux différents gouvernements régionaux et communautaires et à tous élus pour :

  1. Déposer à nouveau le projet de loi de Verhofstadt/De Gucht de 2005 en vue de l'organisation d'une consultation populaire tendant à préparer la décision politique sur l’Europe et ayant comme question : "Le royaume Belgique doit-il ratifier oui ou non le traité de Lisbonne du 13 décembre 2007?" ;
  2. Proposer de mettre à disposition un budget de même niveau aux opposants comme aux supporters, budget équivalent à la campagne de promotion de la Constitution européenne en 2005 : «70% des Belges sont pour la Constitution européenne »;
  3. Envoyer à tous les citoyens le texte du traité de Lisbonne comme le gouvernement fédéral l’a fait à l’occasion de la réforme Copernic.

 

Publié dans Traité simplifié

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